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Lourdios (le col de Saudarie)

mardi 3 juin

Anne-Marie, Annie, Augustine, Josette, Maïté, Francis, Jackie, Noël         

               Lundi est le jour de la Lune, Mardi est dédié à Mars et donc les Galopins du Mardi sont quasiment des militaires, entraînés à une stricte discipline. C'est donc d'un pas martial que nous avons démarré notre randonnée sous un ciel bas et gris en partant de la Place de l'Eglise de Lourdios-Ichère.

             Dès le départ nous avons constaté que les premiers mètres du sentier fléché n'étaient pas praticables et nous sommes passé dans une ferme voisine  pour tenter un détour en terrain plus ferme, ce qui nous a donné l'occasion de tailler une bavette avec la fermière, ravie d'avoir un peu de compagnie,.... Puis, nous arrachant à sa conversation, nous avons traversé en lacets le pâturage détrempé qui  surmontait la ferme pour rejoindre avec quelque difficulté la route qui  s'élève au dessus du village, vers notre objectif, la Crête de Saudalate.

       En Mai, fais ce qu'il te plaît....slogan démagogique bien connu ! En fait, c'est le temps qui fait ce qui lui plaît, nous le savons.... cependant en Juin nous espérons bien au minimum que les éclaircies que  la météo nous a promises apparaissent rapidement....

       Mais au fur et à mesure de la montée, nous devons nous rendre à l'évidence : le ciel reste bouché et nous ne faisons qu'apercevoir de façon épisodique la vallée du Lourdios en dessous de nous mais jamais le ciel bleu ni le soleil. La montée se passe aussi bien que possible dans le brouillard malgré un sol par endroits détrempé, argileux et glissant qui fait que plus d'un pantalon appellera de ses vœux une bonne lessive au retour....

        On serre les dents et on continue.... pour déboucher vers 13h sur la crête, à un endroit qui, d'après la carte et l'altitude, ne peut être que le Col de Saudarie. Le brouillard est opaque, la visibilité nulle, qu'importe ! Un consensus est rapidement trouvé : c'est là que nous allons prendre un casse-croûte réparateur, voire une mini-sieste en attendant les éclaircies.....

          Et quand on constate qu'elles ne viennent pas, on décide de lever le camp et d'entamer une descente prudente....qui se termine à Oloron, où le soleil brille, à notre Bar des Pyrénées habituel...